Cela est largement repris actuellement par les médias. Christian MACHU vient d’intervenir sur SudRadio (cas d'Agen) ce matin et j'ai un entretien cet après-midi avec la Voix du Nord (cas de Lillle).
Moi, je dis que que si l'on interdit les vélos et trottinettes dans les aires piétonnes, il faut que tous autres véhicules (scooter, 2,3 voir 4 roues motorisés) le soient aussi et que des parkings sécurisés soit mis à disposition en périphérie. Ce qui n'est pas le cas à Nice ! Les trottinettes ont mis le feu à la poudre, + de 60% dépassent les 25 km/h et atteignent les 40 km/h sur la PC de la promenade des Anglais à Nice.
Encourageant : les commentaires dans la page de France Info parlant de cette interdiction y sont très majoritairement favorables : https://www.francetvinfo.fr/replay-jt/france-2/13-heures/agen-les-velos-et-les-trottinettes-desormais-bannis-du-centre-ville_5994482.html
Vous avez bien dit "AIRE PIETONNE" ?????? Il me semble qu'en ces temps où l'on honore la langue Française, le mot "piétonne" a perdu son sens originel!
Pourquoi le législateur parle "d'aire piétonne" et admet que l'on puisse y faire rouler des engins qui n'ont pas de "pieds" et qui sont de plus en plus à moteur?
Quelle contradiction... ou alors il aurait fallut nommer ces voies autrement.
AIRE PIETONNE : Voie réservée EXCLUSIVEMENT AUX PIETONS SANS EXCEPTION OU DEROGATION!!!!!
Sur une piste "CYCLABLE" les piétons y sont interdits : art 110-2 du code de la route et arrêté du 6 décembre 2011, donc réservée exclusivement aux cyclistes
Pourquoi une aire "PIETONNE" n'est pas réservée aux seuls piétons? les cyclistes sont autorisés.
@Alain-85 C'est vrai, néanmoins, les piétons sont presque aussi nombreux que les cyclistes sur les pistes cyclables. Ce qui, parfois gêne ceux ci, mais ne fait pas l'essentiel des débats dans les associations de cyclistes du quotidien. En fait ne fait aucun débat. Et même, bien que les fauteuils et véhicules de secours y soient aussi interdits, la plupart des cyclistes sont heureux que ceux ci puissent y éviter les encombrements (des trottoirs pour les uns, des chaussées pour les autres).
N'habitant (heureusement) pas dans une des villes concernées par la polémique en cours, je ne prendrai pas position sur les arrêtés concernés (bien que j'aie entendu dire qu'il n'y a pas dans ces villes d'alternative sécurisée pour les déplacements à vélo).
Par contre, comme elle est "pour l'instant", je souhaite commenter quelques points de la "position pour l'instant de 60 MDP", qui me paraissent, malheureusement, relever du café du Commerce alors que je ne doute pas qu'une analyse rationnelle des relations entre les différents modes de déplacement permettrait une position pas forcément très différente mais sûrement plus confortable pour les 70 millions de Français.
- Les "personnes âgées" sont justement sur-représentées dans les gens qui ne peuvent ni utiliser une voiture, ni marcher sur une distance conséquente, et qui ont besoin pour se déplacer (à vélo donc, ou à tricycle) de disposer d'aménagements sécurisés, continus et sans détours trop importants... que bien peu de villes, en tout cas en France, leur mettent à disposition.
- Le "lobby du vélo" est le premier à se plaindre haut et fort de la cohabitation des modes, que ce soit avec les voitures ou avec les piétons, par exemple sur les pseudo voies vertes ou les trottoirs "cyclables", mis en place par des élus automobilomanes pour, à la fois, se donner bonne conscience et diviser (piétons et cyclistes dont l'ennemi n°1 est la voiture : 99,6% des accidents graves) pour régner.
- Le problème des trottoirs n'est pas tout à fait le même. Interdire le vélo dans une zone piétonne y interdit ipso-facto ceux des enfants de moins de 9 ans, qui (heureusement) ont le droit d'emprunter les trottoirs. Ceux ci, comme les personnes âgées ou à mobilité réduite, ont le droit d'avoir une autre alternative qu'entre marcher à 1 km/h et emprunter un itinéraire long, inconfortable et dangereux.
- Le rappel de l'article R110-2 oublie qu'il fait référence aux articles R. 412-43-1 et R. 431-9, et, d'ailleurs, que l'article R414-4 s'y applique.
- La vitesse de 1m/s utilisée pour paramétrer la durée des feux de circulation n'est pas une définition de la vitesse du pas mais la vitesse MINIMALE à laquelle un piéton doit se déplacer pour atteindre l'autre côté avant que les voitures ne démarrent. Cette vitesse est d'ailleurs largement trop élevée pour nombre de piétons (personnes âgées, PMR, enfants). Mais, en ce qui nous concerne ici, elle signifie surtout que la vitesse normale, voire la vitesse maximale du pas est sensiblement plus élevée. Personnellement, à 67 ans, je me déplace en ville entre 5 et 6 km/h, et il m'arrive régulièrement d'être doublé par des joggeurs, à qui il ne viendrait à l'idée de personne de demander de respecter une vitesse du pas plus faible. Pourtant le choc entre un piéton et un cycliste moyen n'est guère plus violent que le choc entre un piéton et un joggeur (4000 Joules environ).
- S'il est plus que souhaitable que les piétons soient sécurisés dans les aires piétonnes, les villes ne sont dans leur bon droit d'y interdire les vélos et EDPM que si elles se sont donné les moyens de sécuriser, sur les mêmes trajets, les déplacements des personnes qui ne peuvent les effectuer à pied, ou ne peuvent les effectuer à pied à une vitesse acceptable. Ce que le législateur a d'ailleurs prévu à l'article R412-43-1 (2e alinéa) et à l'article R431-9 (4e alinéa) du code de la route. Il conviendrait également qu'elles se donnent les moyens d'y faire respecter le code de la route avant de le remplacer par un arrêté arbitraire... à faire respecter.
- Les cyclistes ne peuvent pas toujours laisser leur vélo dans un endroit aménagé, car ces endroits aménagés n'existent (malheureusement) pas toujours. D'ailleurs ce manque est plus fréquent là où le vélo est le moins bienvenu.
- Pour certaines personnes, marcher quelques centaines de mètres "les retarde vraiment". Quand je vais chercher mes petits enfants à l'école, il me faut 2 minutes dans un sens (seul) et un bon quart d'heure dans l'autre (avec eux), sauf s'ils ont leur draisienne, qui leur permet de rouler à ma vitesse. Mon frère, qui souffre de spondylarthrite, marche guère plus vite que mes petits enfants, mais peut se déplacer sans difficulté à vélo.
- Quant aux "mobilités qui se disent douces", rares sont les associations de défense des mobilités actives qui les qualifient ainsi. C'est plutôt une dénomination employée par des élus ou des médias voiturolâtres. Pourquoi quelqu'un qui n'a pas de voiture n'aurait il pas le droit d'être pressé ? Pourquoi une personne à mobilité réduite devrait elle mettre une heure pour se rendre chez son médecin si elle veut éviter d'être écrasée sur "les voies adjacentes" ? Ou prendre le risque d'être écrasée par un chauffard si elle veut mettre moins d'une heure ?
Vos propos prouvent qu'il faut faire les aménagements cyclables AU DETRIMENT DES AUTOMOBILISTES ET NON DES PIETONS ET ASSIMILES (au sens du CR), ce qui ne se passe pratiquement jamais et surtout pas aux Sables d'Olonne où TOUS LES REAMENAGEMENTS de voirie, se font systématiquement au détriment des piétons : suppression de trottoirs, pistes cyclables sur les trottoirs, largeur des trottoirs jamais supérieure à 1,50m.
Si les aménagements cyclables étaient réalisés au détriment des automobilistes, :les piétons, personnes âgées, handicapées ou les enfants, n'auraient pas de problèmes et ne mettraient pas plus de temps pour aller ou revenir chez eux et les cyclistes seraient en parfaite sécurité dans leurs déplacements.
Nous sommes bien d'accord ! Mais ce n'est pas ce qui ressort de "la position pour l'instant de 60MP".
Voici une réponse sur carfree
http://carfree.fr/index.php/2023/11/01/60-millions-dautomobilistes-a-pied/
Contrairement à ce que disent certains les vélos et EDPM ne sont pas interdits dans les aires piétonnes, on demande seulement à leurs utilisateurs de mettre pied à terre, seul moyen de respecter l'allure du pas sans tomber.
En plus d'être majoritairement piéton, je suis aussi cycliste et trotteur. Sur mon vélo, je suis incapable de circuler à l'allure du pas sans tomber, il faut que je mette le pied par terre régulièrement pour garder l'équilibre. A trottinette, petites roues oblige et centre de gravité très bas, c'est un peu plus facile mais il faut quand même de temps en temps mettre le pied par terre.
Qu'est-ce qui interdit à un cycliste ou à un usager d'EDPM de courir en poussant son engin dans une aire piétonne ?
@Michel la meilleure façon de sécuriser la pratique du vélo est de réduire drastiquement la circulation automobile beaucoup plus que des infrastructures pour la plupart mal faites et dangereuses (voir fichier joint, c'est loin d'être la seule sur Niort). Malheureusement les lobbyistes de la bicyclette préfèrent défendre des infrastructures aux dépens des piétons que de demander une réduction drastique de la circulation automobile.
Cette étude de l'ADETEC démontre que les sites propres pour les TC et les infrastructures piétonnes sont plus efficaces pour augmenter leur part modale (et donc réduire celle de la voiture) que les infrastructures cyclables : http://adetec-deplacements.com/Parts%20modales%20et%20partage%20de%20l%27espace%20dans%20les%20grandes%20villes%20fran%E7aises%20-%20rapport%20%28ADETEC%29%20%284%29.pdf
page 109 : "1 point d’espace en plus pour la voiture génère une hausse de 1,9 point de sa part modale. Cela montre tout l’intérêt de limiter l’espace accordé à ce mode."
page 109 : "1 point d’espace en plus pour la marche génère une hausse de 1,02 point de sa part modale. Cela montre tout l’intérêt de développer les espaces piétons, notamment en élargissant les trottoirs."
page 110 : "1 point d’espace en plus pour le vélo génère une hausse de 0,56 point de sa part modale."
page 111 : "1 point d’espace en plus pour les bus et trams génère une hausse de 3,1 points de la part modale des transports collectifs dans leur ensemble. Cela montre tout l’intérêt de développer les couloirs de bus et les lignes de tramway."
Les lobbyistes de la bicyclette auraient plus d'intérêt à demander la réalisation de trottoirs conformes aux prescriptions réglementaires, qui seront faits inévitablement en réduisant le stationnement et de Sites Propres pour les Transports Collectifs, qui seront faits inévitablement en réduisant les voies voitures, pour assurer leur sécurité que de demander des pistes.
Nota : un cahier de l'antenne locale a indiqué que les pistes cyclables du document joint avaient été faites aux détriments des piétons.
Nous sommes bien d'accord ! Mais ce n'est pas ce qui ressort de "la position pour l'instant de 60MP".
Bonjour Michel,
Visiblement, vous avez du mal à comprendre la position de "60 Millions de Piétons". Elle ne résulte pas d'un café du commerce comme vous l'évoquez. Elle résulte d'un croisement de la réglementation, de l'observation des mesures prises par les collectivités et de l'observation des comportements observés dans les rues piétonnes et ailleurs. Elle résulte également du retour d'appréciation des internautes qui nous s’interrogent. C'est aussi une position collective du CA et de son AG. Mais peut-être n'êtes-vous pas adhérent ?
Cela dit, le Forum permet de travailler les arguments. A ce titre, je ne comprends pas ce que vous ne comprenez pas dans la position de 60DMP. En tant que secrétaire général, je suis à votre écoute. Je ressens cependant à la lecture de votre post une certaine animosité envers la voiture et que vous déplorez que nous aurions une certaine complaisance envers ce mode et moi envers ce qui semble votre unique mode de déplacement : le vélo.
Vous méconnaissez en effet la position générale de '60MDP"à savoir :
L'association ne s'oppose à aucune mobilité. Elles ont toute le droit de se déplacer dans l'espace public. Ainsi, l'association n'est pas anti-voiture alors que vos qualificatifs sur le sujet semble montrer que telle est votre position. L'association n'est pas non plus anti-moto, ou anti-EDPM et encore moins bien sur anti-vélo, pour au moins la bonne raison que tous ces usagers sont aussi des piétons et que nos adhérents sont pour beaucoup usager d'au moins un de ces modes. J'oublie les adhérents majoritaires qui sont les piétons utilisateur de TC, ce qui parait le duo le plus vertueux.
La position de 60MDP est donc claire : toute mobilité utilisant un véhicule a sa liberté de circulation dans le respect du Code de la Route et dans la mesure où les aménagements le concernant prennent en compte l'accessibilité du piéton et sa sécurité. En d'autres termes plus "café du commerce", que ces mobilités ne nous roulent pas sur les pieds, avec deux endroits sanctuarisés : le trottoir et l'aire piétonne et à un degré moindre la zone de rencontre.
Amicalement
Entièrement d'accord avec vous Christian.
Ce qui est malheureux, c'est qu'en demandant des trottoirs conformes et des TC, les adhérents de 60 MdP oeuvrent pour la sécurité des cyclistes en offrant les conditions pour la réduction de la circulation automobile, levier le plus efficace bien plus que les pistes cyclables qu'appellent pourtant de leurs voeux les cyclistes, sans que cela les dérange que leurs demandes aboutissent au fleurissement de pistes sur les trottoirs en réduisant l'espace dévolu aux piétons.
Mais non ils préfèrent polémiquer et continuer de demander que les automobilistes les respectent aussi que le code de la route, sans se l'appliquer à eux-mêmes.
Par contre est-ce à nous de demander ce que les cyclistes devraient demander ? Je ne pense pas mais on peut toujours essayer de leur faire prendre conscience de leurs biais.
Voici une réponse sur carfree
http://carfree.fr/index.php/2023/11/01/60-millions-dautomobilistes-a-pied/
Echange intéressant et nourri.
Mais on voit bien que les lobbyistes de la bicyclette sont dans la fable par exemple avec l'exemple de Pontevedra. En se basant sur cet exemple mais sans le mettre en perspective avec ce qui se fait en France, ils en viennent à reprocher aux piétons de ne pas vouloir augmenter les aires piétonnes. J'y reviendrai.
J'ai laissé ce message en commentaire sur le lien, qui n'a pas été publié (modération à priori) :
"Et le sentiment d’insécurité, que nous cyclistes évoquons à juste titre à l’appui de nos demandes d’infrastructures cyclables bien séparées des circulations motorisées, pourquoi ne l’entendrions-nous pas de la part des piétons vis-à-vis de nous ?"
A juste titre notons l'utilisation des termes sentiment d'insécurité. Sauf que le levier le plus efficace pour assurer la sécurité des cyclistes et donc développer la pratique du vélo est la modération de la circulation automobile (en vitesse et en débit) beaucoup plus que les infrastructures cyclables qui ne sont jamais décisives.
Rapport d’étude de Frédéric Héran http://webissimo.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/Rapport_de_recherche_Frederic_Heran_Velo_et_politique_globale_de_deplacements_durables_cle18c7ab.pdf
p 43 « Le bilan des politiques de modération de la circulation sont, en effet, toujours très positifs : forte baisse des accidents les plus graves (de 20 à 30 %), baisse sensible des nuisances, report modal de la voiture vers les autres modes et surtout vers le vélo, on y reviendra (Bonanomi, 1990) » ou p 93, exemple de Strasbourg « Comme partout dans le monde, c’est la modération de la circulation automobile qui a été le principal stimulant de la relance du vélo et non les aménagements cyclables qui ne jouent qu’un rôle de soutien, certes non négligeable, mais jamais décisif ».
Cette étude a été réécrite et est devenu un livre « le retour de la bicyclette » : page 119 (de mon édition de son livre) « Le cas de Dunkerque (200 000 habitants) est particulièrement instructif. C’est l’une des rares villes en France qui a réalisé un réseau de 170 km d’aménagements cyclable digne de ce nom et correctement entretenu. Mais elle n’a jamais vraiment cherché à modérer le trafic automobile. Il est facile d’y circuler partout en voiture, les places de stationnement sont abondantes et les autorités accommodantes quant au stationnement illicite. La ville n’a pas non plus de tramway qui pourrait prendre un peu de place à la voiture. Aussi les cyclistes sont-ils peu nombreux dans cette ville : leur part modale stagnant aujourd’hui aux alentours de 2 à 3 %. » Depuis Dunkerque a mis en place de la gratuité des TC en même temps que 5 lignes de BHNS. Je serai curieux de savoir si la part modale du vélo a augmenté et de combien. Manifestement celle de la marche et des TC a augmenté et celle de la voiture a baissé.
A méditer p 60 : « L’argument écologique n’a donc aucune efficacité. Seule la réduction de l’usage de la voiture est pertinente. Mais un tel objectif est évidemment plus difficile à mettre en avant par les élus. Autrement dit, développer des mesures en faveur du vélo au nom de la préservation de l’environnement cache bien souvent une volonté de ne pas toucher à la voiture. »
Donc pour développer la pratique de la bicyclette, il suffit de modérer le trafic automobile en développant les 2 autres modes de substitution à la voiture.
C’est ce qu’une étude de l’ADETEC démontre, les sites propres pour les TC et les infrastructures piétonnes sont plus efficaces pour augmenter leur part modale (et donc réduire celle de la voiture) que les infrastructures cyclables : http://adetec-deplacements.com/Parts%20modales%20et%20partage%20de%20l%27espace%20dans%20les%20grandes%20villes%20fran%E7aises%20-%20rapport%20%28ADETEC%29%20%284%29.pdf
page 109 : « 1 point d’espace en plus pour la voiture génère une hausse de 1,9 point de sa part modale. Cela montre tout l’intérêt de limiter l’espace accordé à ce mode. »
page 109 : « 1 point d’espace en plus pour la marche génère une hausse de 1,02 point de sa part modale. Cela montre tout l’intérêt de développer les espaces piétons, notamment en élargissant les trottoirs. »
page 110 : « 1 point d’espace en plus pour le vélo génère une hausse de 0,56 point de sa part modale. »
page 111 : « 1 point d’espace en plus pour les bus et trams génère une hausse de 3,1 points de la part modale des transports collectifs dans leur ensemble. Cela montre tout l’intérêt de développer les couloirs de bus et les lignes de tramway. »
Selon moi, il faut intégrer une priorité dans les actions en privilégiant les TC en Site Propre puis la marche. TC en Site Propre qui sont au demeurant prioritaires sur tous les autres modes (c’est le cas du train, du métro (évident puisqu’il est souterrain ou aérien), du tramway mais aussi des BHNS avec leur signalisation de type ferroviaire). Le domaine de pertinence des TC se superposant avec celui de la voiture, en les développant (qui plus est aux dépens de la voiture en terme d’espace) on modère la voiture et de ce fait on permet le développement de l’usage du vélo. Pour la marche, c’est un peu différent, sans trottoir on ne peut pas inciter les automobilistes à faire des trajets de moins d’1 – 1,5 km à pied.
Donc que dire de pistes cyclables faites sur les trottoirs en réduisant la largeur de ceux-ci et donc le confort des marcheurs qui doivent se préoccuper des cyclistes passant à plus de 20 km/h à proximité d'eux ? L'augmentation de la surface allouée aux cyclistes ne va pas augmenter la part modale du vélo par contre la réduction de la surface allouée aux piétons va faire baisser la part modale de la marche.
Donc que dire de l'autorisation faite aux cyclistes d'emprunter les voies réservées aux bus ? L'augmentation de la surface allouée aux cyclistes ne va pas augmenter la part modale du vélo par contre la réduction de la vitesse commerciale des bus va faire baisser la part modale des TC.
Un message attribué à un ChristopheH a fini par être publié avec le texte suivant : "Le terme « sentiment d’insécurité » est utilisé à juste titre parce que dans les faits le levier le plus efficace pour assurer la sécurité des cyclistes et donc développer la pratique du vélo est la modération de la circulation automobile, beaucoup plus que les infrastructures cyclables qui ne sont jamais décisives (étude de Frédéric Héran, devenue un livre « le retour de la bicyclette »).
Une étude de l’ADETEC démontre que les sites propres pour les TC et les infrastructures piétonnes sont plus efficaces pour augmenter leur part modale que les infrastructures cyclables.
Il faut intégrer une priorité dans les actions en privilégiant les TC en Site Propre puis la marche. En développant les TC on modère la voiture et on permet le développement de l’usage du vélo. Pour la marche, sans trottoir on ne peut pas inciter les automobilistes à faire des trajets de moins d’1 – 1,5 km à pied.
Les pistes cyclables sur les trottoirs réduisent leur largeur et donc le confort des marcheurs, qui doivent se préoccuper des cyclistes passant à côté d’eux à plus de 20 km/h. L’augmentation de la surface allouée aux cyclistes ne va pas augmenter la part modale du vélo mais la réduction de la surface allouée aux piétons va faire baisser celle de la marche."
Il a perdu un peu de sens.
Pourquoi le dernier paragraphe a disparu ? Pourtant le fait que les cyclistes ralentissent les bus dans leurs couloirs est une information de la plus haute importance (l'exemple le pire que je connaisse est la ligne 91 à Paris entre la gare Montparnasse et la gare du Nord (via les gares d'Austerlitz, de Lyon et de l'Est)), cela fait baisser la vitesse commerciale du bus et donc sa pertinence à se substituer à la voiture et sans augmenter la pratique du vélo.
Tant que les cyclistes n'auront pas intégré que ce n'est pas les pistes cyclables qui assurent leur sécurité, ce sont les piétons qui feront les frais de leurs demandes extravagantes (pistes cyclables sur les trottoirs, circulation dans les aires piétonnes au-dessus de l'allure du pas, etc.).
Peut-être parce que cette "information de la plus haute importance" n'a pas le moindre rapport avec le sujet de l'article commenté ? En tous cas la personne qui a résumé ton long pavé, qui a du passer du temps et de l'énergie pour en garder l'essentiel dans un volume encore un peu long, t'a rendu un fier service en rendant lisible un texte qu'à peu près personne n'aurait lu dans son format initial.
Peut-être parce que cette "information de la plus haute importance" n'a pas le moindre rapport avec le sujet de l'article commenté ? En tous cas la personne qui a résumé ton long pavé, qui a du passer du temps et de l'énergie pour en garder l'essentiel dans un volume encore un peu long, t'a rendu un fier service en rendant lisible un texte qu'à peu près personne n'aurait lu dans son format initial.
Mon message fait écho à ta propre prose : "Et le sentiment d’insécurité, que nous cyclistes évoquons à juste titre à l’appui de nos demandes d’infrastructures cyclables bien séparées des circulations motorisées, pourquoi ne l’entendrions-nous pas de la part des piétons vis-à-vis de nous ?" qui relève d'un gros biais.
Elle ne m'a rendu aucun service, elle se permet de modifier mon texte en gardant mon pseudo et en supprimant tous les renvois notamment les plus importants dont celui-là : "p 43 « Le bilan des politiques de modération de la circulation sont, en effet, toujours très positifs : forte baisse des accidents les plus graves (de 20 à 30 %), baisse sensible des nuisances, report modal de la voiture vers les autres modes et surtout vers le vélo, on y reviendra (Bonanomi, 1990) » "
C'est bien le problème des lobbyistes de la bicyclette, ils sont dans la fable depuis la création de leurs associations, mais le pire c'est qu'ils n'hésitent pas à pratiquer la censure puisque refusant de voir la vérité en face.
Seulement en faisant cela, il n'y a pas de modération du trafic automobile qui est aussi essentiel pour améliorer la sécurité des piétons (3/4 des piétons tués le sont sur un passage piétons - c'est pourtant simple à comprendre moins de voiture = moins de risque).
Si tu estimes que le commentaire "attribué à un ChristopheH" ne relète pas ta position, tu peux soit en demander le retrait soit en proposer une nouvelle rédaction, à condition bien sûr qu'elle ne soit pas plus longue.
Bonne journée à toutes et à tous.
Si tu estimes que le commentaire "attribué à un ChristopheH" ne reflète pas ta position, tu peux soit en demander le retrait soit en proposer une nouvelle rédaction, à condition bien sûr qu'elle ne soit pas plus longue.
Bonne soirée à toutes et à tous.
Si tu estimes que le commentaire "attribué à un ChristopheH" ne reflète pas ta position, tu peux soit en demander le retrait soit en proposer une nouvelle rédaction, à condition bien sûr qu'elle ne soit pas plus longue.
Bonne soirée à toutes et à tous.
J'ai autre chose à faire et je serai plus efficace dans d'autres actions que d'essayer d'instruire des gens qui restent campés sur leurs positions.
Conformément à ta demande ton commentaire a été retiré du blog.
Je te souhaite pleine réussite dans ces "autres actions".
Si tu estimes que le commentaire "attribué à un ChristopheH" ne reflète pas ta position, tu peux soit en demander le retrait soit en proposer une nouvelle rédaction, à condition bien sûr qu'elle ne soit pas plus longue.
Bonne soirée à toutes et à tous.J'ai autre chose à faire et je serai plus efficace dans d'autres actions que d'essayer d'instruire des gens qui restent campés sur leurs positions.
Le message a été effacé et ce n'est pas à ma demande, c'est bien la preuve que les lobbyistes de la bicyclette en plus d'avoir des positions dogmatiques et fausses n'aiment pas qu'on leur dise et pratiquent la censure.
Même chose ici : http://carfree.fr/index.php/2023/11/08/60-millions-de-velophobes/#comments
Mon dernier message n'a pas été publié.
En gros je disais qu'il était abject de restreindre la problématique aux nombres de morts.
Je reprenais l'exemple de la personne âgée citée avant qui ayant l'habitude de marcher dans les rues piétonnes pouvait prendre peur à se faire frôler par des cyclistes très au-dessus de l'allure du pas, voir plus se faire klaxonner ou crier dessus comme je l'ai vu.
Avec les nombreux cyclistes qui ne respectent ni le code de la rue ni les piétons même la pratique de la marche utilitaire peut ne plus être un plaisir.
Bonjour Christian.
Oui, j'ai du mal à comprendre la position de 60MP, telle qu'elle est exprimée dans le document posté par loic60mp.
Il semble que vous même ayez du mal à comprendre que mon mode principal de déplacement soit la marche à pied, mon mode secondaire passager de véhicule motorisé (voiture ou TC), et mon mode exceptionnel le vélo.
Et non, effectivement, je ne suis pas adhérent à titre personnel de 60MP, étant déjà adhérent d'une autre association de défense et de promotion des mobilités actives, ni d'ailleurs à ce titre car, bien que je remette régulièrement ce sujet sur le tapis, je n'ai encore pu convaincre le reste du CA que 60MP a pour principal objet d'œuvrer en faveur des piétons et est légitime à jouer le rôle de tête de réseau nationale du lobby piéton.
Pour compléter son avis, 60 MdP peut se baser sur le baromètre qui pose une question de la séparation piétons / vélo.
Au global 62 % des personnes ayant répondu trouvent importants d'être séparé des vélo et EDPM.
Cette valeur monte à :
- 79 % à Paris,
- 78 % à Lyon et La Rochelle (où beaucoup de pistes ont fleuri sur les trottoirs),
- 74 % à Nantes,
- 71 % à Nice,
- 70 % à Lille,
- 67 % à Strasbourg,
- 65 % à Grenoble.
Dans les 3 villes les plus cyclables de France (Strasbourg, Grenoble et Nantes), les piétons demandent, à un niveau plus important que la moyenne française, d'être séparés des vélo et EDPM. Dans les deux seules villes où la part modale de la marche est en tête, les piétons demandent la même chose de manière même plus insistante.
Ce chiffre de 62% est étonnamment faible. Ceci dit, il est à mettre en perspective avec le chiffre de 72% de piétons qui souhaitent être séparés du trafic automobile : à quel type de séparation pouvaient bien penser les 28% qui ne le souhaitent pas ?
Bien sûr que des modes de masse ou de vitesse différente doivent être séparés. Ce n'est pas une question d'opinion mais de physique élémentaire. E = 0,5 * M * V**2
Bien sûr que des modes de masse ou de vitesse différente doivent être séparés. Ce n'est pas une question d'opinion mais de physique élémentaire. E = 0,5 * M * V**2
Je suis comme vous, je suis avant tout piéton mais je peux aussi être passager de TC, cycliste ou trotteur mais aussi conducteur d'une voiture au cas où cela s'avère être le mode le plus pertinent (en d'autres termes quand l'usage des autres modes, éventuellement combinés, est beaucoup plus contraignant).
La problématique ne se résume pas à un faible nombre de morts ou à l'énergie cinétique.
Même si l'énergie cinétique d'un vélo lancé à 20 km/h est plus faible que celle d'une voiture, il n'empêche que la distance d'arrêt est de l'ordre de 1,80 m pour une voiture contre plus de 4 pour un vélo et encore pour ceux équipés de freins à disque. Cela tient entre autres à l'équilibre (le vélo risque de faire un soleil si il freine trop fort).
Le problème c'est que l'augmentation du nombre de vélo (et de trottinettes) dans les aires piétonnes à une allure inadaptée dissuade des personnes âgées, mais pas seulement, d'y marcher.
A titre personnel, je peux aussi affirmer que l'augmentation du nombre de vélo, à la fois dans ces aires piétonnes, mais aussi sur les trottoirs (avec ou pas une matérialisation de piste cyclable) fait perdre du plaisir à marcher même à titre utilitaire, cela nécessitant d'être beaucoup plus attentif pour ne pas soit se retrouver sur la partie cyclable ou être surpris par un vélo (malgré cela j'ai déjà été surpris, ayant intégré l'arrivée d'un vélo par derrière, d'être frôlé par un second de l'autre côté).
L'excuse de l'absence d'infrastructures cyclables pour contourner la zone ne tient pas puisque c'est la modération du trafic le levier le plus efficace pour assurer la sécurité des cyclistes. Ce serait un comble que les piétons désertent les trottoirs et aires piétonnes de la faute des cyclistes.
Au demeurant lors d'une escapade aux Pays-Bas, c'est un peu ce que j'ai ressenti, beaucoup de vélo, beaucoup de voitures, peu de piétons, des TC vides sauf train et surtout un piéton beaucoup moins protégé qu'en France.
Photo prise aux Pays-Bas à Doordrecht : les vélos sont interdits dans cette zone piétonne aux heures où il y a le plus de monde : toegestaan ma t/m do 07.00-11.00 uur en tijdens winkelsluiting veut à priori dire autorisé du lundi au jeudi de 7h00 à 11h00 et pendant la fermeture des magasins