Nous avons demandé à une commerçante alimentaire du centre-ville, non dans l'aire piétonne mais dans la zone de rencontre attenante à l'aire piétonne, d'interroger ses clients réguliers pour savoir comment ils venaient faire leurs courses. Avant de commencer, elle nous a indiqué qu'elle pensait que c'était majoritairement à vélo.
Résultats : 50 % à pied, 29 % à vélo et 21 % en bus, aucun en voiture.
Du coup, nous nous sommes livrés à des comptages flash pour une boulangerie du centre-ville en limite de deux autres quartiers périphériques.
Résultats (3 périodes de 15') : 61 % à pied, 36 % en voiture, 3 % à vélo.
Nous avons interrogé la gérante qui nous a répondu qu'elle pensait que la majorité de ses clients venaient en voiture et beaucoup à vélo.
Nous avons mené le même comptage pour une autre boulangerie située à moins de 500 m de la première à la limite des 2 mêmes quartiers périphériques mais hors quartier centre-ville.
Nous l'avons fait un dimanche matin non pluvieux.
Résultats (1 période de 15') : 18 % à pied, 82 % en voiture, pas de vélo.
Pourtant les conditions météo étaient favorables à la pratique du vélo et le trafic automobile très faible.
Par contre, le constat intéressant c'est que les voitures et les vélo on les voit bien mais les piétons sont invisibles. Lors des comptages il faut être vigilant, on peut facilement en oublier un par contre les voitures non, les vélo idem, les piétons peuvent même être masqués par les voitures.
Les commerçants ont souvent le sentiment que sans accès automobile les clients ne viendront plus.
Alors que dans les 2 exemples les clients sont à pied majoritairement.