"La métropole rappelle un point parfois méconnu des usagers de la route. «Les équipements cyclables ne sont pas rendus obligatoires en agglomération, et le cycliste doit (y) conserver toute sa place sur la chaussée parmi les automobilistes, et ceux-ci doivent dès lors respecter sa présence. Les équipements cyclables ne sont pas adaptés à des vitesses importantes, surtout en présence de piétons.»"

"Il est essentiel que les cyclistes les plus aguerris et souhaitant se déplacer vite conservent leur place sur la chaussée, en mixité avec les automobilistes. Il est aussi important que les piétons conservent un couloir dédié de circulation le plus important possible. »"

Sauf que les EDPM et cyclomobiles ont l'obligation d'emprunter les infrastructures cyclables qu'elles soient obligatoires ou non et les EDPM et cyclomobiles c'est potentiellement 25 km/h en pointe.

Donc la MEL reconnaît qu'elle fait des infrastructures non adaptées aux EDPM et cyclomobiles, pourtant les meilleurs outils en intermodalité avec le train. 

 Pitoyable.

De toute façon, le problème de la plupart des pistes cyclables ne respectant pas les prescriptions du CEREMA, ce n'est pas tant leur inadéquation avec la vitesse des cyclistes "les plus aguerris" ou des EDPM et cyclomobiles mais leur inadéquation avec certains engins tels que vélo cargo, longtail, tandem.

De plus, la plupart des automobilistes ne comprennent pas qu'un vélo se retrouve sur la chaussée alors qu'il y a une piste cyclable. Et beaucoup vous le font comprendre plus ou moins violemment.

J'en ai déjà fait les frais, le dernier en date c'était en tandem où à l'aller nous avions pris une voie verte faite sur le trottoir mais avec les entrées et sorties impossibles à franchir en tandem en restant dessus et avec toutes les intersections avec un cédez-le-passage sans parler des sorties riveraines. Au retour, chaussée et évidemment un automobiliste nous a fait comprendre qu'il y avait une "piste" avec klaxon et queue de poisson.