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Les éléments de language des lobbyistes de la bicyclette

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Estimable Member
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Début du sujet  

Le dernier en date diffusé largement c'est la possibilité pour un enfant de 8 ans d'aller à l'école à vélo seul. Tout cela pour demander des pistes cyclables et faire croire qu'une ville cyclable est bonne aussi pour les piétons.

Les connaissances pour faire du vélo sont plus nombreuses que celles pour aller à pied sur des trottoirs conformes, il y a notamment l'équilibre et une vision plus globale, c'est pour cela que généralement les enfants sont plus aptes à aller à l'école à pied seul dès 8 ans quand ils le sont à partir du collège pour y aller à vélo.

Cela me fait marrer mais quand j'étais enfant :

- mon école était à moins de 400 m puis moins de 600 m,

- mon collège était à moins de 700 m,

- mon lycée était à moins de 900 m.

Donc autant dire des distances où la marche est beaucoup plus pertinente que le vélo. Avec ma compagne on s'est déjà retrouvés le soir pour faire des courses, elle avec son VAE et moi à pied. Tant que la distance retour ne faisait pas plus de 1,5 km, j'allais plus vite qu'elle. Dans les faits elle était rentrée avant moi mais le temps de ranger le vélo, se déséquiper, j'étais prêt à faire autre chose avant elle.

Autant une ville piétonne est cyclable puisque le trafic automobile y est faible (exemple Paris, Lyon, Grenoble, Strasbourg, Rennes, Nantes, Bordeaux, etc.) autant une ville cyclable n'est pas forcément piétonne. Le meilleur exemple étant La Rochelle, qui a la meilleure part modale du vélo de France (10 % !) mais qui n'est pas agréable, sorti de l'aire piétonne, pour un piéton. Le pire étant les aménagements récents entre la gare et le port.
Tant que les écoles ne seront pas accessibles à un enfant seul à pied, la ville ne sera pas cyclable puisque encombré des voitures des parents emmenant leurs enfants à l'école.
Nous l'avons bien démontré à Niort avec nos cahiers. Nos analyses nous ont permis de voir que les aires d'isodistance de 1 km définies pour chaque école se superposaient pour les écoles centrales. Idem pour les collèges avec une isodistance de 1,5 km. In fine, il n'y a que pour les lycées que le vélo se justifie.
 
Décidément les lobbyistes de la bicyclette sont capables de raconter n'importe quoi pour défendre leur mode de vie.

 


   
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