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Déconstruction du mythe véhiculé concernant le périurbain

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Début du sujet  

Très bon travail de l'agence de l'Agence d'Urbanisme de Bordeaux Aquitaine : https://www.aurba.org/productions/etre-periurbain-gironde/

"Plus de 1 600 périurbains se sont exprimés sur le sujet permettant de structurer des grandes familles de pratiques. Les résultats de l’enquête battent
en brèche l’idée d’un périurbain choisi par défaut par une population chassée des centres-villes. Les territoires périurbains apparaissent recherchés et choisis pour leurs qualités propres. Celles et ceux qui le choisissent en apprécient les attributs sensibles (calme, nature, sécurité) et sociaux (interconnaissance) qui ne se retrouvent pas ou que partiellement dans les centres urbains. À titre d’exemple, seuls 18 % des habitants du périurbain déclarent avoir emménagé dans leur logement actuel par contrainte."

"Des individus accrocs à leur voiture, consommant de manière excessive les espaces naturels pour construire des nappes de lotissements qui s’étendent à l’infini pour y cultiver un style de vie fait de barbecue et d’entre-soi !"

"Il n’en demeure pas moins que l’éclatement géographique des pratiques et la forte dépendance à l’automobile sont des facteurs de fragilité pour ce modèle."

On y parle de dépendance à l'automobile.

"l’a-urba et 6t bureau de recherche ont produit une enquête « modes de vie » à l’échelle du périurbain girondin, soit 510 communes hors bande littorale et centralités urbaines métropolitaines". La Gironde c'est 535 communes donc autant dire que l'enquête concerne toutes les communes de Gironde sauf celles littorales et les pôles urbains comprenant les villes-centres des aires d'attractions des villes.

Donc on peut habiter dans une unité urbaine (bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions)) et être périurbain parce qu'on n'est pas dans le pôle urbain (où sont concentrés les emplois). Mais comme seul le pôle urbain est équipé des Transports Collectifs les plus performants, les habitants de cette unité urbaine ne dépendant pas du pôle urbain sont eux aussi dépendants de la voiture tout comme ceux habitant en zone rurale.

Souvent on entend les habitants de ces communes de l'aire urbaine ne dépendant pas du pôle urbain dire que si ils avaient des pistes cyclables sécurisées ils prendraient leur vélo plutôt que leur voiture. Faut dire qu'ils sont bien aidés en cela par les associations de défense des cyclistes dont le discours repose sur un gros biais.

Nous avons déjà vu que la pratique du vélo était impactée par la météo et que son domaine de pertinence en terme de distance était comprise entre 0 et 10 km (maxi. avec un VAE).

In fine, on peut se demander si leur demande n'est pas une simple manoeuvre pour continuer à utiliser leur voiture.

Pourtant offrir un moyen alternatif pertinent aux habitants de ces communes de l'unité urbaine hors pôle urbain, permettrait de réduire le trafic automobile dans la ville et donc d'encourager les habitants du pôle urbain à faire du vélo. De plus la moindre circulation automobile et le moindre besoin de stationnement permettrait de développer des trottoirs, en plus d'être conformes aux prescriptions règlementaires ERP, confortables pour inciter les riverains à marcher.

Cela démontre une nouvelle fois que si on veut réduire la circulation automobile, il faut réaliser des infrastructures :
- de Transports Collectifs en Site Propre à Haut Niveau de Service desservant l'aire d'attraction,
- piétonnes conformes aux prescriptions réglementaires PMR.
La réduction de la circulation automobile permettra de développer la pratique du vélo (ce que j'appelle de mes voeux, vouloir faire croire le contraire relève de la diffamation).


   
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