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La dérive sémantique des lobbyistes de la bicyclette

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Début du sujet  

Il y a quelques temps les lobbyistes de la bicyclette parlaient de modes doux en restreignant bien souvent au vélo.

Depuis quelques temps, ils utilisent l'expression modes actifs, là aussi en restreignant bien souvent au vélo.

Voilà pourquoi : il n'y a pas de définition précise de l'expression modes doux. Mais il y a quand même des sites officiels qui la définissent : https://www.vie-publique.fr/eclairage/279082-transports-le-defi-ecologique-des-nouvelles-mobilites

"La définition de la mobilité douce en matière de transports est large : elle englobe les modes de mobilité dits "actifs", qui ne font appel qu’à la seule énergie humaine (marche, vélo, trottinette…) mais aussi tout moyen de mobilité, collectif ou individuel, contribuant à une baisse des émissions de CO2." Donc en gros les modes doux intègrent tous les modes alternatifs à la voiture du moment qu'ils contribuent à la baisse des émissions de CO2. Donc cela intègre la marche, le vélo (et les modes assimilés par le Code de la Route : EDPM, cyclomobile et même VAE) mais aussi les Transports Collectifs. En effet un passager dans un TGV est moins émetteur qu'à vélo si on intègre l'ensemble des émissions de Gaz à Effet de Serre (construction du moyen, construction de l'infrastructure, consommation d'énergie, etc.).

A croire que les lobbyistes de la bicyclette ont un problème avec les Transports Collectifs, pourtant c'est bien le développement des TC en Site Propre à Haut Niveau de Service qui sont le levier le plus efficace pour réduire la circulation automobile et assurer leur sécurité (et celle des piétons). Quand vont-ils l'intégrer ? Plus tôt sera le mieux pour tout le monde.


   
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