En décembre 2022 nous avions fait un cahier concernant les résidences pour seniors : https://drive.google.com/file/d/1OwygIqkGFlpgZoO1pA1DarmKiagpVW8D/view?usp=sharing

Il était consacré à l’accessibilité des établissements niortais pour seniors.

Sur 13 résidences, nous étions arrivés au constat suivant :
• 11 non accessibles aux PMR par leurs propres moyens,
• 1 accessible aux PMR mais avec des trottoirs dans un état déplorable à l’origine de nombreuses chutes des résidents,
• 1 accessible aux PMR.

La configuration pour les deux implantées rue de la Burgonce est particulièrement problématique avec des trottoirs si étroits que même pour une personne valide il lui est difficile d’aller faire quelques courses dans les commerces les plus proches (boulangerie et libre-service alimentaire).

Nous l'avions réalisé parce que nous pensions qu'un peu d'activité, marche essentiellement, ne pouvait qu'être bénéfique aux résidents.

Récemment, un élu nous a rétorqué que l’âge d’entrée dans ce type d’établissements étant de plus en plus avancé, les résidents ne sont bien souvent plus autonomes.

Premièrement, parmi les 13 résidences analysées, toutes ne sont pas des Etablissements d’Hébergement pour Personnes Agées Dépendantes, dans le lot il y avait des résidences services pour seniors notamment l’une des deux rue de la Burgonce.

Deuxièmement, cet état de dépendance à l’entrée n’est pas immuable, comme le relate cet article de Ouest-France du 13/03/2024 publié à l’appui de la tribune Bouger pour sa santé signée par "les douze médecins membres du Collectif pour une France en forme, experts du sport-santé réunis par le médecin, animateur et ambassadeur santé de Paris 2024, Michel Cymes - parmi lesquels l’ancienne ministre Valérie Fourneyron" : https://www.ouest-france.fr/sante/paris-2024-activite-physique-au-quotidien-ce-que-les-jo-apportent-ce-quil-reste-a-faire-16ce0cb6-df83-11ee-a459-4d0565cc4317 qui précise : "Un exemple à Saint-Pierreville en Ardèche, l'Ehpad Les Myrtilles a créé un parcours de santé ludique, qui permet aux pensionnaires de bouger... avec les enfants de la crèche voisine. Parmi les résidents se trouve Georges, 85 ans. « Ce dispositif lui a permis de mieux s'intégrer dans son nouvel environnement, mais aussi de marcher avec une canne, alors qu'il était arrivé avec un déambulateur, explique Yoann Pereira, enseignant d'Activité physique adaptée dans l'établissement. L'activité physique change sa vie. »".

Donc avoir une ville avec des trottoirs conformes aux prescriptions PMR, c'est favorable aux commerces locaux, à la vie de quartier mais aussi à la santé des habitants.

Le problème c'est que comme le démontrent nos cahiers, de nombreuses rues ne sont pas équipées de trottoirs et quand ils existaient beaucoup ont été réduits pour accueillir une piste cyclable (voulue par les lobbyistes de la bicyclette).